Moteur Renault à éviter : les modèles à problèmes et pourquoi les éviter

Lorsqu’il s’agit de fiabilité automobile, choisir le bon moteur est essentiel pour garantir la longévité et les performances de votre véhicule. Renault, marque bien connue pour ses véhicules accessibles, a produit certains moteurs qui, malgré leur popularité,
ont souffert de problèmes récurrents. Que vous soyez propriétaire d’un véhicule Renault ou sur le point d’en acheter un, cet article vous guide pour éviter les moteurs à risque, explique pourquoi ces problèmes surviennent, et comment minimiser les risques si vous possédez déjà l’un de ces modèles.

Si vous vous demandez si certains moteurs de Renault présentent des défauts récurrents, vous êtes au bon endroit. Certains blocs moteurs, bien que populaires, sont connus pour poser des soucis à
leurs propriétaires. La surconsommation d’huile, les pannes de la chaîne de distribution ou des avaries sur des composants clés sont des problèmes récurrents. Ce guide vous expliquera quels moteurs
éviter, vous fournira des explications détaillées sur les défauts
à surveiller, et vous donnera des solutions pratiques pour limiter les risques. En lisant cet article, vous saurez quoi faire et à
quels modèles il vaut mieux renoncer.

Les moteurs Renault à problèmes : lesquels
éviter ?

1. Le moteur 1.2 TCe (H5Ft) : le plus problématique

Le moteur 1.2 TCe est probablement le plus connu parmi les moteurs Renault pour ses défaillances fréquentes. Conçu pour offrir un bon compromis entre puissance et efficacité, ce bloc a été utilisé
dans de nombreux modèles comme la Renault Clio IV, le Captur, la Mégane et même certains Dacia Duster. Toutefois, sa réputation a
été ternie par plusieurs problèmes graves. Ce moteur souffre principalement de problèmes de segmentation entraînant une
surconsommation d’huile. Ce défaut peut causer une usure prématurée du moteur, voire une casse moteur si le problème est négligé.

De plus, la chaîne de distribution de ce moteur est connue pour se détendre, créant des bruits anormaux et pouvant provoquer une casse. Certains utilisateurs ont également signalé des fuites de liquide de refroidissement, et des défaillances du capteur de pression du turbo, entraînant une perte de puissance notable.

Pourquoi l’éviter ? Les réparations liées à ces problèmes peuvent être extrêmement coûteuses, notamment si la chaîne de distribution ou la segmentation doivent être refaites. Il est préférable d’éviter les véhicules équipés de ce moteur, surtout ceux fabriqués entre 2012 et 2018.

2. Le moteur 1.5 dCi (K9K) : attention aux versions d’avant 2005

Le
moteur 1.5 dCi
,
largement utilisé dans de nombreux véhicules Renault, Dacia et Nissan, a également rencontré des problèmes, particulièrement sur les versions fabriquées avant 2005. Le principal souci concerne les
coussinets de bielle, qui étaient fragiles sur les premières versions, entraînant des casses moteur soudaines. En outre, les
vannes EGR et les filtres à particules de ce moteur sont connus pour s’encrasser rapidement, surtout sur les modèles avant 2010.

Bien que ce moteur ait été largement amélioré après 2005, les versions plus anciennes nécessitent une vigilance accrue et des entretiens réguliers pour éviter des pannes coûteuses.

Pourquoi l’éviter ? Les coûts liés aux réparations de coussinets de bielle ou aux remplacements fréquents de la vanne EGR peuvent rapidement s’accumuler. Pour éviter ces tracas, privilégiez des versions plus récentes du moteur, ou optez pour un autre modèle.

3. Le moteur 0.9 TCe (H4Bt) : perte de puissance et fuites

Le moteur 0.9 TCe, principalement utilisé dans des modèles compacts comme la Clio IV et la Dacia Sandero, a également montré des faiblesses, notamment sur les versions produites avant 2016. Les propriétaires ont rapporté des pertes de puissance et des
à-coups à l’accélération, causés par des défauts dans le système d’injection. Des fuites de liquide de refroidissement ont
également été observées, en particulier sur les premières séries.

Pourquoi l’éviter ? Bien que les problèmes soient moins graves que ceux du 1.2 TCe, ce moteur peut encore présenter des défauts gênants qui affectent la performance du véhicule. Si vous envisagez d’acheter un modèle équipé de ce moteur, assurez-vous que toutes les mises à jour et les réparations ont été
effectuées.

Pourquoi ces moteurs posent problème ?

Les défauts récurrents de ces moteurs peuvent être attribués à
plusieurs facteurs, notamment :

  • Problèmes de conception : Certains moteurs, comme le 1.2
    TCe, souffrent de défauts structurels qui affectent leur fiabilité
    à long terme. La segmentation défaillante et les chaînes de
    distribution fragiles sont des exemples de faiblesses inhérentes à
    la conception de ces moteurs.

  • Problèmes de maintenance : Les moteurs d’aujourd’hui
    sont de plus en plus complexes, et une maintenance régulière et
    rigoureuse est cruciale. Les défauts comme l’encrassement des
    vannes EGR ou les problèmes liés aux filtres à particules sont
    souvent le résultat d’un manque d’entretien ou d’un entretien
    tardif.

  • Surutilisation : Certains de ces moteurs ont été largement
    déployés sur plusieurs modèles, parfois au-delà de leur capacité
    réelle. L’usure prématurée de certaines pièces peut être due à
    une surcharge de travail sur ces moteurs, notamment sur les versions
    turbo compressées qui doivent gérer des puissances plus élevées.

Solutions si vous possédez déjà un véhicule avec ces moteurs

Si vous possédez déjà un véhicule équipé d’un de ces moteurs
à risque, voici quelques solutions pour éviter des réparations coûteuses :

  1. Entretenir régulièrement : Le respect des intervalles
    d’entretien est crucial, surtout pour des moteurs comme le 1.5 dCi
    et le 1.2 TCe. Une vidange régulière, le contrôle des niveaux
    d’huile et des diagnostics fréquents peuvent prolonger la durée de
    vie du moteur.

  2. Surveiller les signes avant-coureurs : Si vous entendez des
    bruits suspects, constatez une surconsommation d’huile ou des
    à-coups à l’accélération, n’attendez pas pour consulter un
    mécanicien. Plus vous identifiez les problèmes tôt, moins les
    réparations seront coûteuses.

  3. Mises à jour techniques : Vérifiez auprès du constructeur
    ou de votre garagiste si des mises à jour ou des rappels ont été
    émis pour votre modèle. Certains problèmes peuvent être corrigés
    par des interventions prises en charge par Renault.

  4. Opter pour un contrat d’entretien : Si votre véhicule
    n’est plus sous garantie, envisagez de souscrire à un contrat
    d’entretien qui couvre les pièces sensibles. Cela peut vous
    éviter de lourdes factures en cas de défaillance.

FAQ

  1. Quels modèles Renault sont équipés du moteur 1.2 TCe ?

    • Ce
      moteur équipe des modèles populaires comme la Renault Clio IV, le

      Captur, la Mégane, ainsi que certains modèles de Dacia et Nissan.

Le moteur 1.5 dCi est-il fiable après 2005 ?

    • Oui, les problèmes majeurs des versions antérieures ont été
      corrigés après 2005, notamment les coussinets de bielle
      défectueux. Cependant, une maintenance régulière reste
      nécessaire pour garantir sa longévité.

    Que faire si mon moteur consomme trop d’huile ?

      • Une surconsommation d’huile peut être un signe de segmentation
        défaillante. Il est impératif de faire vérifier le moteur par un
        professionnel pour éviter une casse moteur.

      Les modèles équipés du moteur 0.9 TCe sont-ils toujours problématiques ?

        • Les versions produites après 2016 sont moins sujettes aux
          problèmes de perte de puissance, mais des contrôles réguliers de
          l’injection et du système de refroidissement sont recommandés.

        Est-il judicieux d’acheter un véhicule d’occasion avec ces moteurs ?

          • Si vous envisagez d’acheter un véhicule équipé de l’un de ces
            moteurs, assurez-vous de vérifier l’historique d’entretien et
            de voir si les réparations majeures ont déjà été effectuées.

          Conclusion

          Certains moteurs Renault, tels que le 1.2 TCe et le 1.5 dCi, ont montré des faiblesses significatives qui peuvent entraîner des coûts de réparation élevés. En vous informant sur les modèles à
          éviter et en prenant les précautions nécessaires, vous pouvez réduire les risques de pannes coûteuses. Si vous possédez déjà
          l’un de ces moteurs, un entretien rigoureux et régulier est essentiel pour éviter les problèmes.